À peine arrivé, je commence déjà à prendre du retard ! Je profite donc d’être en route pour Okinawa pour le rattraper un peu. Je sais que certains d’entre vous attendent avec impatience les photos du voyage et de Tokyo, elles arriveront un peu plus tard…
Mais pour l’instant nous retournons un peu en arrière pour reprendre là où nous en étions restés hier.
Je suis donc arrivé à Tokyo (plus précisément à Narita) avec deux heures de retard, soit à 11h30 heure locale. La température est tout juste fraiche mais le temps est couvert. Je donne à la douane le formulaire d’immigration qui m’a été remis dans l’avion, puis j’appuie avec mes deux index sur la machine à empreintes, et je fais un sourire à la caméra. Après ces rapides formalités je récupère mon bagage pour me diriger vers la gare.
Parmi les différents choix qui me sont proposés (Skyliner, Shinkansen…) j’opte pour la solution la moins chère et je prends le Keisei Limited Express qui m’emmène à la gare d’Asakusa en 1h30 environ. Évidement lors de la correspondance à Aoto, je prend un train direct et dois donc faire demi-tour pour me rendre à la station d’Asakusa.
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Il ne me reste alors plus qu’à trouver mon auberge de jeunesse ce qui devrait se faire les doigts dans le nez grâce au plan que j’ai imprimé avec Google Maps et les instructions de l’auberge. Enfin ça aurait sans doute été le cas si j’avais imprimé un plan un peu plus large incluant la station d’Asakusa…
À la sortie j’ai à peine le temps de regarder mon plan qu’une dame accourt vers moi pour m’aider, il m’a été ensuite facile de rejoindre le bon quartier mais impossible de me repérer ensuite. L’occasion est trop belle pour tester à nouveau la serviabilité des japonais, mais malgré leurs efforts et leur persévérance le plan ne leur est d’aucune aide. Heureusement, je rencontre alors un australien hébergé au même endroit que moi. Il m’accompagne donc et je peux enfin me poser et profiter du wifi et envoyer un SMS pour rassurer les parents.
Le répit ne sera cependant que de courte durée car l’iPhone commence à crier famine. De toutes façons il est déjà plus de 16h et j’ai quelques courses à faire. Direction l’ambassade de France pour récupérer les indispensables pastilles d’iode… pour cela je me rend à la station d’Asakusa puis indique à la machine la station Hiroo. Je prend mon train sors trop tôt, prends le train suivant qui ne s’arrête pas à ma station, fais demi-tour, prend ma correspondance et arrive à Hiroo. Malheureusement l’ambassade est fermée et un employé m’indique qu’elle n’ouvrira que Lundi matin tout en m’expliquant bien qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter (mais ça je le savais déjà).
J’enchaine donc sur le suite du programme : direction Shibuya, mais à pied car j’avais remarqué sur le plan de métro que ce n’était pas très loin et marcher un peu ne me fait pas peur. J’abuse de la gentillesse d’une jolie japonaise pour m’assurer de la direction qui me dit que c’est un peu loin mais qu’il y a un bus qui y va.
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Je décide donc de ne PAS prendre le bus, après tout j’aime bien marcher. Je marche, je marche et effectivement c’est un peu loin… j’arrive donc à Shibuya dans un quartier un animé rempli de restaurants extrêmement appétissants et à des prix impensables pour un parisien. Je cherche donc un magasin d’électronique sans succès. Je demande donc à des passants à chaque fois très embêtés jusqu’à ce que l’un d’entre eux me réponde qu’il n’en connaît pas à Ebisu.
Ebisu ?! C’est pour ça que je ne trouvais pas ces fameux panneaux publicitaires éteints en raison des économies d’électricité ! Retour sur mes pas puis direction Shibuya. Je m’arrête dans une petite boutique mais ils n’ont pas d’adaptateur pour moi. Je remercie et poursuis ma route jusqu’à la gare.
Là enfin, je vois une boutique qui s’appelle BIC Camera. Sans doute une boutique d’appareil photos mais j’entre quand même, on ne sait jamais… C’est en fait un magasin d’électro-ménager énorme qui s’étend sur 5 niveaux et qui vend des TV, iPads, machines à laver, etc. Mais également à boire (WTF!). je suis un peu perdu là dedans et je demande de l’aide pour trouver mon adaptateur. Un vendeur passe alors 10 minutes à vérifier que l’adaptateur est bien compatible en retirant le blister et testant l’objet à 190円 (1,60€). je le remercie et passe en caisse.
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Hourra, mon iPhone va pouvoir revenir à la vie ! Il est temps d’aller manger : je n’ai pas pris le temps de manger le midi, le petit-déjeuner servi dans l’avion commence à être loin et la visite d’Ebisu m’a ouvert l’appétit. J’entre donc dans un petit restaurant attiré par la photo d’un délicieux katsudon et me dirige vers le comptoir pour commander. Erreur de touriste ! Il faut aller à la machine pour récupérer un ticket. Je m’y dirige donc et sans rien demander la cuisinière s’inquiète de savoir si j’arrive à lire ! J’opte pour le bouton カツ丼セット（ミニそば／うどん）… Sans effet. L’autre machine ?… Idem. Ah ! Il faut payer d’abord ! Ça marche tout de suite mieux ! Je donne mon ticket et je suis servi en deux minutes à peine (cf. photo). Un vrai régal. Je pourrais ne me nourrir que de ça !
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Direction la gare de Shibuya où un groupe de musique joue. Je prend le temps de filmer et j’achète un de leur CD. ils me donnent l’affiche de leur concert. Dommage, je ne pourrais pas y aller.
J’entre ensuite dans la station JR dans l’idée d’aller à la station d’Asakusa. Je me dirige vers le distributeur mais il ne fonctionne pas comme celui de la station d’Asakusa, il faut lui indiquer un prix ou bien la correspondance. Je regarde donc le plan et choisis d’emprunter la ligne Yamamote jusqu’à Akihabara puis j’irai à pied jusqu’à Asasukabashi. J’arrive donc à Akihabara et j’en profite pour visiter rapidement. Ça brille de mille feux malgré les restrictions d’électricité. Il y a des boutiques de mangas, de jeux vidéos, des pachinko mais je ne m’attarde pas et me dirige vers Asakusabashi. De là j’essaie de me repérer mais je ne reconnais pas. Après m’être renseigné, je me dirige dans la bonne direction et finis par arriver à bon port après un moment.
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Je peux mettre mon téléphone à charger et mon article en ligne puis au lit. Il ne faut pas veiller tard car demain je pars pour Okinawa…
Salut Yvan, ça décoiffe hein le métro Japonais ! Quand nous y étions fin 2009, on logeait chez des amis qui habitaient à Ochanomizu juste à côté de Akihabara. Je me rappelle à Shibuya la foule monstrueuse à ce fameux croisement. Bonne route pour demain et à bientôt de te lire. Bises.