Maintenant que je voyage avec l’ensemble de mes bagages, ma priorité est de m’en débarrasser au plus vite. C’est pour ça que dès mon arrivée à Akita, je m’empresse de trouver l’hôtel. J’ai eu la bonne idée de copier la carte pour économiser un peu mon forfait Internet.
Cependant, la destination indiquée par Google ne correspond pas à l’emplacement de l’hôtel. Du coup, je me suis retrouvé chez quelqu’un qui, du coup s’est empressé de m’emmener en voiture à l’hôtel qui se trouvait à 2 minutes de là. Même quand si je commence à avoir l’habitude que les gens se mettent en 4 pour m’aider dans mon périple, ça surprend toujours quand même un peu !
J’arrive un peu tôt pour obtenir ma chambre, donc je dépose mes bagages à l’accueil de l’hôtel. Ensuite direction le parc d’Akita, c’est un lieu magnifique, un véritable enchantement. J’en ai profité pour discuter avec les promeneurs qui répondaient volontiers. Toujours en s’extasiant sur mon japonais, en étant surpris de mes 6 semaines de vacances, et toujours un peu étonnés quand ils apprennent que je suis français.
Le parc est rempli de petits abris, de fleurs. À l’intérieur coule un petit ruisseau dans lequel on peut se tremper les pieds.
Toutes les constructions sont splendides. Si vous allez à Akita, vous devez absolument aller là-bas.
Après ça je mange la spécialité du coin, le Kiritanpo-nabe. C’est une soupe à base d’un bouillon au soja avec des légumes et du riz compressé. C’est un peu spécial, mais pas mauvais du tout.
Après ça, retour à la gare en direction de la mer à Shimohama, à 10 minutes en train d’Akita (mais les fréquences sont très faible sur cette ligne à une voie). Je n’ai pas beaucoup de temps donc je me contente d’une baignade d’une petite demi-heure avant de faire demi-tour pour Akita.
Là-bas, j’assiste au festival du Kanto. C’est extrêmement impressionnant. Le défilé est de plusieurs groupe dont chacun est composé de personnes qui tiennent des sortes d’arbres artificiels couchés avec des lanternes en papier en guise de feuilles. Les arbres sont suivis par des tambours et des flutistes. Et ça recommence avec le groupe suivant.
Au bout d’un moment le défilé s’arrête, les arbres sont élevés et maintenus en équilibre par les danseurs. Et c’est là que les prouesses commencent. Des morceaux de troncs en bambou sont ajoutés régulièrement. Les arbres sont tantôt en équilibre sur un front, sur une hanche ou plus simplement maintenus avec les mains. Les artistes se relaient pour maintenir les arbres en équilibre et les allonger le plus possibles.
Parfois le tronc casse, les arbres tombent, mais le tout dans la bonne humeur.
Au bout d’un moment, certains vont même jusqu’à danser avec l’arbre en équilibre et un éventail dans la main. Je pense que c’est ce qu’on appelle avoir la classe !
Une fois le festival terminé recour à l’hôtel. Lever très tôt le lendemain pour Morioka.







