6 nouvelles semaines de bonheur

Bonjour à tous !

Je viens de recevoir la confirmation de mes congés d’été pour 2015. J’ai obtenu six semaines pour partir au Japon ! Une durée appréciable pour profiter d’un magnifique voyage. Les billets ont naturellement été réservés dans la foulée (du 30 juillet au 8 septembre). Il faut dire que j’étais plutôt impatient. Cela fait tout de même plus de 3 ans que je ne suis pas allé au Japon. Alors que ce pays me manquait déjà à peine revenu en France.

D’ici fin juillet, c’est une longue période d’attente active qui s’annonce. Je vais en effet devoir décider de mon itinéraire, envoyer des mails à mes contacts sur place pour pouvoir les rencontrer, prévoir des activités, réserver les hôtels, noter les spécialités culinaires à ne pas manquer, acheter les JR Pass nécessaires… Cette attente va sincèrement être passionnante !

J’ai déjà regroupé quelques idées !

Tout d’abord, le climat japonais à cette époque de l’année étant ce qu’il est, je compte privilégier le Nord du pays. Et ça tombe plutôt bien puisque la dernière fois je me suis plutôt occupé du Sud ! Et dans le Nord, il y a des choses à faire en Août, notamment quelques festivals. En vrac : Nebuta, Neputa, Kanto, Hanagasa, Tanabata ! Cela me donnera l’occasion de voir comment on fait la fête dans le Nord du Japon.

Ensuite, il y a les incontournables. Mes amis m’invitant à leur mariage à Nagoya, ça sera un passage obligé. Une occasion unique pour les revoir et assister à un mariage au Japon. Ensuite, je veux revoir Kanazawa, c’est un de mes meilleurs souvenirs au Japon la dernière fois. Et puis, je veux retourner à Kyôtô, Hiroshima, Ôsaka parce que je n’ai pas tout fait là-bas la dernière fois. Évidemment, quelques nouvelles destinations sont également au programme (je me contenterai de citer Miyajima pour le moment) Je n’irai pas beaucoup plus au Sud que ça cette année pour ne pas souffir de la chaleur.

Pour certains d’entre vous ces villes n’évoquent sans doute pas grand chose. À ceux-là, je les renvoie vers mes articles précédents. Le cas échéant, il est fort probable que je vous en dise un peu plus au fur et à mesure de la planification du voyage.

C’est donc avec quelques regrets que je ne retournerai pas à Okinawa cette année. Cette destination me tient particulièrement à cœur car j’y ai rencontré des gens formidables. L’ambiance dans les îles de l’archipel Kerama, notamment à Zamami était extraordinaire. Des gens sympathiques, avenants, avec toujours plein d’idées pour passer du temps, que ce soit des concerts, des excursions. En tout cas ça ne sera pas pour cette année, il risque de faire un peu chaud là-bas.

Néanmoins, je ne ferme pas cette option définitivement, je vais récupérer des témoignages de personnes ayant séjourné en Août là-bas. Selon leurs retours je prendrai ma décision. Et si ce n’est pas cette année, alors ça sera sans doute l’année prochaine !

Du coup, pour « compenser », Hokkaido aura mes faveurs, avec un climat beaucoup plus clément, et tout un tas d’activités à faire là-bas comme de la randonnée en montagne ou dans des parcs naturels, des Onsen, observer la faune, visiter de jolies villes…

Et pour ce qui concerne la plongée et les plages qui sont tout de même le gros manque de mon dernier voyage, je compte faire ça dans les îles du côté de Tôkyô.

Ce n’est encore qu’une ébauche pour le moment, mais ça vous donne déjà une bonne idée des grandes lignes de mon programme prévu.

Une petite vidéo pour patienter

Pendant mon séjour, j’ai eu l’occasion de faire quelques vidéos. Mais jusqu’à présent, personne n’a eu l’occasion d’en profiter.

Mais quand même, ça serait dommage que ces vidéos restent indéfiniment sur la carte mémoire de mon camescope. Car à ma grande surprise je n’avais même pas pris la peine de mettre les rushes sur mon disque dur. Heureusement, tout attendait sagement sur la carte SD du caméscope.

J’ai donc profité du week-end pour réaliser la première vidéo du voyage. Elle reprend le voyage en avion de Paris jusqu’à Tokyo parce qu’il n’y a finalement pas grand chose à faire en avion, et c’est l’occasion de faire des vidéos moches à travers des hublots pas toujours très propres non plus.

Et parce que je me doutais bien que ça vous ne suffirait pas, j’ai pris la peine d’ajouter à la vidéo mon arrivée fugace à Tôkyô et ma visite de Shibuya. Je vous ai mis aussi un petit morceau d’Okinawa. Vous n’aurez pas le plaisir d’apprécier en vidéo le magnifique panorama de Zamami-jima sous le soleil, en attendant vous pouvez toujours le voir en photos (ces photos ont été prises le lendemain de la vidéo).

Si le beau temps n’est pas au rendez-vous dans cette première vidéo, en ce qui concerne la faune locale, il a de la matière ! Pour apprécier le voyage Paris-Tôkyô en avion, l’arrivée sur place, mon séjour sur l’archipel Kerama, et le début de la visite du grand aquarium de Chura-umi, c’est par ici :

Et si tout ça ne vous a pas suffi, n’hésitez pas à relire les anciens articles :

La dernière semaine à Tôkyô

Je crois qu’il est désormais temps de d’attaquer la dernière semaine que j’ai passée à Tôkyô.

Naturellement, après deux ans, ma mémoire n’est plus très fraîche et il reste malheureusement une journée qui n’est pas relatée par mes archives. Je n’ai donc pas pu reconstituer l’intégralité de mon emploi du temps. Par ailleurs, certains événements dont je n’ai pas de photos se trouvent peut-être dans le désordre.

Toujours est-il que le résultat de la reconstitution de cette semaine donne ceci:

  • Le 1er mai, départ pour Tôkyô et visite de Akihabara et d’un Maid Café, mais ça je vous l’ai déjà raconté
  • Le lendemain, visite de Mitaka, petit tour dans une Iyakaza à Shinjuku, mais vous le saviez déjà.
  • Le 3 mai, j’imagine que j’ai dû faire la reconnaissance du quartier et visiter le parc d’Une (on à qu’à dire ça). À mon avis, je n’ai pas dû me lever très tôt ce jour-là. J’aurais bien mis la visite du studio Ghibli ce jour-là, mais d’après mon souvenir, je n’avais pas pû avoir de place pour le lendemain, du coup comme il y a un trou le 6 mai, je met plutôt Ghibli là-bas.
  • Le 4 mai, c’était Midori no Hi. Il faut que je vous raconte.
  • Le 5 mai, j’ai fait quelques photos, donc je peux dire en toute confiance que j’étais à Asakusa le matin, et à Harajuku l’après-midi. Ça fait une journée bien chargée, dites-donc !
  • Le 6 mai, comme je vous ai dit, on dira que c’est Ghibli. J’ai sûrement fait d’autres choses aussi ce jour-là.
  • Le 7 mai, je suis allé entre autres à Tsukiji histoire de déguster un bon repas de sushis.
  • Le 8 mai, retour en France

Vous avez le programme, pour les détails et les photos rendez-vous d’ici deux ou trois ans !

Visite tranquille de Tōkyō et des alentours

Le lendemain matin, j’essaie de me rendre au musée Ghibli.

Se rendre au musée n’est pas tout à fait anodin car le musée est relativement petit et ne peut donc pas accueillir beaucoup de monde en même temps. Il faut donc réserver avant pour pouvoir y entrer. Mais le processus de réservation est loin d’être évident pour un étranger !

Pour ce faire j’utilise mon guide papier qui indique qu’il faut se rendre dans un konbini Lawson (l’équivalent japonais des convenient store américains, ce sont des petites supérettes ouverts toute la nuit). Ça tombe bien, il y en a un juste à côté de mon hôtel. Je m’y rends donc mais ne trouve pas de quoi faire ma réservation. Pas de panique ! Il y a des magasins Lawson un peu partout, je vais donc en chercher un autre un peu plus loin ! Même scénario… Bon, je vais donc me rendre à Mitaka directement histoire d’avoir un peu plus d’informations.

Une fois arrivé sur place, je me rend à l’entrée du musée. Naturellement, le musée est complet pour la journée, et je suis invité à me rendre au magasin Lawson 100m plus loin. Ce magasin n’est pas différent des deux autres que j’avais visité au préalable pour me procurer le billet. Je me résigne donc à demander un coup de main à une vendeuse !

Je suis donc redirigé vers une borne Loppi. J’avais bien remarqué ces bornes dans les magasins précédents, mais comme il n’y avait pas de dispositif de paiement dessus, j’en avait hâtivement conclu qu’il s’agissait de bornes d’informations (ne cherchez pas à comprendre pourquoi -_-). Mais pour un étranger qui ne sait pas lire, c’est simplement inutilisable ! Je fais donc appel à la vendeuse pour m’assister dans ma réservation. À la fin de la saisie, je récupère un bon d’échange que je troque en caisse avec quelques pièces contre un billet.

Borne Lawson Loppi

Il y a en fait plusieurs manières de se procurer le Saint Graal, je vous conseille donc de vous rendre sur le site Buta Connection si vous avez l’intention de visiter ce musée. Il détaille tous les moyens possibles pour se procurer un billet.

Je profite pour me promener dans le parc de Mitaka qui est absolument superbe (je n’en ai pas fait de photos toutefois !). Je me rend ensuite à Tōkyō.

Le soir, j’ai rendez-vous avec Anna, une amie française qui est à Tōkyō pour quelques mois. Nous nous rendons à Mitaka pour dîner dans le parc, puis direction Shinjuku dans un Izakaya. Après avoir mangé et bu, nous nous séparons et je retourne à mon hôtel.

Dernière ligne droite !

C’est parti ! Départ de Mishima en direction de Tōkyō. C’est avec émotion que j’emprunte le Shinkansen pour la dernière fois de ce voyage. Aujourd’hui encore, le Mont Fuji est invisible, du moins son sommet. La base je l’ai effectivement vue, mais n’ai pas pris soin de la photographier !

C’est donc après cette dernière déconvenue que je me rend pour la deuxième fois de ce voyage à Tōkyō. Je me rend directement en direction d’Ueno où se trouve mon hôtel. Même si cet hôtel était très confortable, et son personnel particulièrement accueillant (ils ont même pris soin de m’offrir des cadeaux et de me prendre en photo pour mettre sur leur page Facebook lors de mon départ), un hôtel n’a certainement pas la même chaleur et la convivialité d’une petite auberge de jeunesse japonaise.

Après avoir déposé mes bagages, et fait un petit somme, j’emprunte la ligne Yamanote, cette ligne qui fait littéralement le tour de Tōkyō afin de visiter le quartier animé d’Akihabara. Ne captant pas le Wi-Fi dans ma chambre je regarde rapidement le prix des routeurs Wi-Fi dans le Labi du coin, histoire de voir si ça valait la peine d’en acheter un pour une petite semaine. Finalement, je me suis contenu (et bien m’en a pris, puisque j’ai été invité à changer de chambre deux jours plus tard pour pouvoir bénéficier d’un accès Wi-Fi !).

Je me restaure ensuite avec un bon bol de Ramen avant d’attaquer la visite du quartier. Je me rend ensuite dans un maid café (c’est un café dans lequel on paye cher ses consomations, mais ) histoire de prendre un verre. Je me dirige d’abord vers celui indiqué dans mon guide qui malheureusement ferme au moment où j’arrive. Je finis toutefois par en trouver un autre u peu plus loin : Le Nya-Nya Café. C’est petit mais très chaleureux. Suite à une légère erreur de lecture, plutôt de me faire servir à boire, je me retrouve avec ça à la place :
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Je quitte l’endroit à la fermeture après avoir passé un moment agréable à discuter avec une serveuse et à l’aider à rendre la boisson d’un autre client encore meilleure à l’aide d’une formule magique (oui, c’est comme ça qu’on fait):

Contemplation du Mont Fuji

Euh… Vous êtes encore là ? Quelle surprise !…

Après 47 jours, je trouve finalement un peu de temps pour écrire la fin de mon périple. Évidemment, les souvenirs sont un peu estompés et altérés, mais je vais faire mon maximum pour remettre les morceaux dans l’ordre et vous raconter les derniers jours de cette aventure d’un mois.

C’est donc avec un peu de nostalgie que je quitte la ville de Kanazawa dans laquelle j’ai vécu des aventures hors du commun ! Pour cela direction la gare de Kanazawa, qui se trouve à une dizaine de minutes de l’auberge. Je rejoins la gare Shinkansen de Maibara à bord d’un train Express.

Sur le quai, nouvelle rencontre, c’est toujours agréable :-). Je discute donc un peu avec Yuko en attendant notre Shinkansen, puis je rejoins ma place réservée. Puis une fois dans le train, je suis rejoint par Yuko alors qu’elle s’apprête à descendre pour me dire au revoir. Super adorable 🙂 !

Un peu plus tard je descend du Shinkansen, pour essayer d’apercevoir le Mont Fuji depuis la ligne locale. Malheureusement, c’est peine perdue car le Mont Fuji est complètement embrumé. Je n’insiste pas et me rend donc directement dans mon hôtel un peu plus loin à Mishima. Direction ensuite un petit restaurant à proximité de l’hôtel très agréable où je mange en admirant les performances de patinage artistique.

Après cela, bien que le voyage ait été plutôt long, je e dirige un peu vers le centre avec l’intention de visiter et de capter un peu l’ambiance de la ville… Je termine dans un petit bar à la japonaise, pas vraiment grand monde à l’extérieur mais l’ambiance est sympathique bien qu’un peu artificielle !
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Le château et le jardin de Kanazawa

C’est après une longue nuit et un petit déjeuner sympathique avec l’aubergiste que je me rends à pied en direction du château de Kanagawa.

Sur le chemin je croise des élèves d’une école primaire qui ne manquent pas de me saluer en anglais. Je ne manque donc pas de leur répondre en japonais, me risquant parfois même à leur demander comment ils vont (toujours en japonais bien sûr). Ce qui ne manque pas de provoquer leur intérêt lorsqu’ils constatent ma capacité à prononcer plus de deux mots en japonais…

Je rentre ensuite dans le parc du château, où pique-niquent d’autres élèves. Ici je suis non seulement salué mais également invité à accepter les différentes sucreries, gâteaux, biscuits et chocolats en tout genres qu’ils m’offrent. Si bien que je me retrouve rapidement avec les mains remplies !

Je continue ensuite dans le parc du château où se trouve une petite forêt qui a des allures de jardin botanique. En la traversant, j’ai accès à une vue splendide sur les montagnes aux alentours. Je m’y installe quelques longues minutes pour profiter de la température agréable, de l’air et du panorama.

Je me rends ensuite au château. Après en avoir fait le tour et avoir admiré son architecture de l’extérieur, je me rend à l’intérieur. Comme d’habitude, il est nécessaire de se déchausser pour pouvoir visiter le château.

Ce qui est particulièrement intéressant dans ce château est son architecture en diamant. Les différents piliers et poutres du bâtiment, ne sont pas reliés entre eux à angles droits, mais dans une structure en losange, ce qui demande une grande maîtrise architecturale, pour que tous les éléments s’imbriquent correctement les uns dans les autres.
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Après la visite du château je me rend dans le célèbre jardin Kenrōkuen, c’est un des plus beaux jardins du Japon, ce qui est sans doute vrai lorsqu’il fait beau, car sous la pluie, ce n’est pas si agréable ! J’ai donc écourté ma visite du jardin, et me suis rendu ensuite en direction de l’auberge en m’abritant régulièrement de la pluie battante.

Je rentre finalement à l’auberge, c’est avec plaisir que j’en profite pour pratiquer mon japonais !

Ensuite embarquement dans la Pongyi-Limousine, en direction de la périphérie de Kanazawa pour déguster de savoureux sushis qui nous sont apportés directement par le Shinkansen du restaurant !

Petite pause — Explications

Comme vous avez pu vous en rendre compte, il n’y a pas eu de mises à jour depuis un moment. Le dernier article date en effet du 29 avril !

Pour ceux qui en douteraient, je suis bien rentré en France le dimanche 8 mai comme prévu (enfin presque comme prévu, mais je vous donnerai de plus amples détails dans le futur article consacré au sujet !).

Pour en revenir à la cause de cette absence de mises à jour, c’est simple : j’étais simplement un peu fatigué et j’ai décidé de consacrer la dernière semaine de mon voyage (à Tōkyō) au repos. J’en ai donc profité pour faire tout plein de grasses matinées, et du tourisme à mi-temps !

Dans ces conditions, vous comprenez bien qu’il était difficile de tenir ce blog à jour en temps et en heure !

Cependant, après le voyage j’aurais dû avoir le temps pour m’en occuper, non ? C’était effectivement ce que j’avais prévu au départ, d’autant plus que je suis arrivé le dimanche et que je me suis accordé deux jours supplémentaires de congés pour éventuellement récupérer du décalage horaire.

Même si je n’ai pas spécialement souffert du décalage horaire au retour, une combinaison de diverses occupations et de flemme m’ont conduit à reporter tout ça. Mais je compte bien rattraper tout ça et terminer ce blog d’ici la fin du mois et bien entendu ajouter les photos manquantes, faire le montage des quelques prises vidéos que j’ai pu faire !

À très bientôt donc pour la suite…

お楽しみに!

À la bourre
À la bourre

Pongyi !!!

Le pongyi-thaing ou système martial des moines en Birmanie. Cette pratique à l’origine du thaing remonterait au IIIe siècle lorsque les moines du nord de la Birmanie voulaient se protéger et s’entretenir physiquement. Elle est basée sur des principes de la non-violence qui est, sans aucun doute, à l’origine du concept de thaing. Technique et philosophie de ce système de combat furent d’abord transmises dans le cadre des monastères. Au iiie siècle, ce système est basé sur les valeurs d’autodiscipline, d’autodéveloppement et d’autoréalisation, puis au ixe siècle sur celles de self-défense et d’autoprotection. (source: wikipedia)

Je pars tôt de Kyōto pour me rendre à Kanazawa après avoir rapidement mangé un bento.

J’arrive à Kanazawa en début d’après midi sous la pluie et je découvre une amusante horloge faite d’une multitude de petites fontaines.

Je me rend ensuite à la poste pour retirer un peu de sous puis je me rend à l’auberge. 

Je discute avec l’aubergiste et sa collègue. L’ambiance est tout de suite très agréable et ils passent même du temps pour m’aider à organiser mes sorties. Je suis tout de suite très à l’aise !

Je me rend ensuite vers le apex du château de Kanazawa mais c’est malheureusement fermé quand j’arrive. Pas tellement grave puisque l’aubergiste m’emmènera en Pongyi-limousine déguster de succulents Gyōzas.

Arashi-yama

Aujourd’hui le programme consiste à rendre visite aux singes d’Arashi-yama. Ce programme n’est pas très compliqué et ne nécessite donc pas de se lever particulièrement tôt.

Cependant j’ai rendez-vous à midi donc il ne faut pas non plus trop trainer ! Une fois prêt je le dirige vers mon rendez-vous.

Mais revenons plutôt sur la journée de la veille… Je vous ai parlé de la pluie et du beau temps, mais tout ça n’a pas vraiment de sens. Pourtant de tels détails influent sur notre vie et sur nos rencontres.

La veille donc, je sortais du restaurant et il pleuvait, j’avais un bon imperméable mais pas de parapluie. Tout ça vous le savez déjà ! Je me dirige donc vers le parc de Maruyama lorsque j’aperçois une jeune fille qui attend seule que ka pluie cesse sous la devanture d’un magasin. Je trouve que c’est une bonne idée et décide de l’imiter. 

Comme elle me sourit j’entame la conversation avec elle. La pluie finit par cesser et je lui donne rendez-vous pour déjeuner le lendemain.

N’ayant pas reçu de réponse aux messages que je lui ai envoyé (je soupçonne mon opérateur de mail de ne pas me faire suivre tous les messages) je me présente donc avec une demi-heure d’avance. Saki-chan arrive 20 minutes plus tard avec seulement 10 minutes d’avance.

Nous partons donc ensuite déjeuner à Arashi-yama. Comme c’est un peu loin nous prenons le métro. Mais comme c’est compliqué, nous marchons un peu avant de prendre le métro.

Une fois arrivés, nous attendons la fin de l’averse puis nous dégustons un Oyakodon dans un restaurant conseillé par mon guide. Puis nous visitons le temple Tenryū-ji situé à proximité. C’est un petit temple avec un jardin très agréable dans lequel se trouve des carpes qui n’ont pas manqué de faire quelques sauts !

Il est temps de faire une pause pour déguster une délicieuse glace. Après cela nous attendons que la pluie cesse pour nous rendre au parc des singes.

Après une longue ascension nous apercevons quelques singes. Il est possible de les approcher de très près et même de leur donner à manger à travers un grillage ce que je ne manque pas de faire. C’est très amusant mais la vidéo n’a pas fonctionné à ce moment-là.

Après ça nous nous retournons au lieu de rendez-vous où nous nous séparons.

Je rentre ensuite à l’auberge et m’endors rapidement. Je suis réveillé par mon aubergiste qui m’offre une splendide lettre avec du français dedans ! Elle prend aussi une photo de nous qu’elle imprime et m’offre par la suite. Je suis enchanté !