Hiroshima

Je me rend à la gare de Beppu pour prendre mon train en direction de Kokura où je fais un changement pour prendre le Shinkansen pour la première fois !

Deux heures plus tard j’arrive à Hiroshima. Là c’est un peu la course pour en voir un maximum en un minimum de temps car je repars le soir même pour Osaka.

Comme je n’ai pas beaucoup de temps et que j’ai tous mes bagages avec moi je décide de prendre le tramway pour me rendre sur le lieu de mon repas… Je plaisante, j’y vais à pied bien sûr ! Rien de tel pour mieux se repérer dans la ville.

Je me rend donc à Okonomimura, c’est à dire le village des Okonomiyaki. Sur trois étages on trouve des échoppes toutes dédiées à la cuisine des Okonomiyaki. Il suffit ensuite de repérer celle qui a le plus de clients pour savourer un délicieux repas !

Mission accomplie, direction ensuite au parc de la paix. Absolument splendide et très émouvant. Tout d’abord j’aperçois le dôme d’un bâtiment qui a tenu malgré la proximité de l’épicentre et qui a été conservé dans le même état depuis le bombardement.

Je traverse ensuite la rivière pour me rendre au parc de la paix qui contient la flamme de la paix destinée à ne s’éteindre qu’après la disparition de toutes les armes nucléaires dans le monde. S’y trouve également un monument contenant le registre des victimes parmi de nombreux autres monuments symboliques.

Le dôme est aligné avec la flamme, le registre et le musée de la paix où j’arrive ensuite. Après une longue partie historique on trouve une partie contenant des objets fondus ou bien brûlés de toutes sortes. Vient ensuite une salle dédiée aux témoignages. Là encore tout est très émouvant et il y avait des classes d’étudiants venus visiter le musée. Je vais également voir l’exposition temporaire : la guerre à travers les yeux des enfants.

Je me rend ensuite sur le lieu de l’épicentre assez discret pour mieux me rendre compte de la géographie du désastre. Puis je me rend à la gare, cette fois-ci en tramway pour rejoindre Osaka en Shinkansen.

Je rattrape un peu mon retard et m’endors dans la petite chambre japonaise (3,5 tatamis) de mon hôtel.